Beaucoup de diffuseurs vont éteindre leur émetteur analogique en même temps qu'ils vont mettre en fonction l'émetteur numérique. Dans plusieurs régions, ce sont même tous les diffuseurs qui projettent de faire cela.
Encore une fois, le CRTC a mal géré la situation. C'est bien beau d'avoir une date de "fin" du service analogique, mais il serait bien d'avoir aussi une date obligatoire de début du service numérique transitionnel, afin de donner la chance à la population de se préparer.
À Québec et à Montréal par exemple, les gens peuvent tester leur équipement numérique, et pour beaucoup d'entre nous, ça n'a pas été facile: choisir une antenne, déterminer si son téléviseur à un syntoniseur ATSC, s'acheter un boîtier convertisseur, faire des tests de réception...
Pensez-y, quelqu'un qui n'a pas le câble ni le satellite et qui compte sur son antenne, il faut lui donner la chance de se préparer en fournissant au moins un canal numérique dans son secteur pour qu'il puisse tester son équipement et le mettre à niveau si nécessaire. Sinon, le 1er septembre, il n'aura que de la neige à regarder pendant plusieurs semaines sans autre alternative. Et avec le peu d'information qui est diffusé, il ne saura probablement même pas quoi faire.
Radio-Canada, en tant que diffuseur public devrait être forcé de mettre en place au moins un émetteur dans chaque région importante au moins 1 an avant la fin du service analogique et également obligé de diffuser à partir de ce moment des information sur l'existence de ces émetteurs et inviter les gens à tenter de les capter, aux heures de grande écoute, par exemple avec un bandeau de texte au bas de l'écran pendant "Tout le monde en parle" et de rappeler qu'après la transition, seul cet émetteur fonctionnera.
C'est pas normal que des villes de plus de 100 000 habitants n'aient pas d'émetteurs numériques avant la fin du service analogique.
Encore une fois, le CRTC a mal géré la situation. C'est bien beau d'avoir une date de "fin" du service analogique, mais il serait bien d'avoir aussi une date obligatoire de début du service numérique transitionnel, afin de donner la chance à la population de se préparer.
À Québec et à Montréal par exemple, les gens peuvent tester leur équipement numérique, et pour beaucoup d'entre nous, ça n'a pas été facile: choisir une antenne, déterminer si son téléviseur à un syntoniseur ATSC, s'acheter un boîtier convertisseur, faire des tests de réception...
Pensez-y, quelqu'un qui n'a pas le câble ni le satellite et qui compte sur son antenne, il faut lui donner la chance de se préparer en fournissant au moins un canal numérique dans son secteur pour qu'il puisse tester son équipement et le mettre à niveau si nécessaire. Sinon, le 1er septembre, il n'aura que de la neige à regarder pendant plusieurs semaines sans autre alternative. Et avec le peu d'information qui est diffusé, il ne saura probablement même pas quoi faire.
Radio-Canada, en tant que diffuseur public devrait être forcé de mettre en place au moins un émetteur dans chaque région importante au moins 1 an avant la fin du service analogique et également obligé de diffuser à partir de ce moment des information sur l'existence de ces émetteurs et inviter les gens à tenter de les capter, aux heures de grande écoute, par exemple avec un bandeau de texte au bas de l'écran pendant "Tout le monde en parle" et de rappeler qu'après la transition, seul cet émetteur fonctionnera.
C'est pas normal que des villes de plus de 100 000 habitants n'aient pas d'émetteurs numériques avant la fin du service analogique.